Le territoire du Carladès

Bienvenue en Carladès, sur les traces du plus grand Volcan d’Europe !

On l’appelle « stratovolcan » : des millions d’années d’activité volcanique, des éruptions, des coulées de lave, des magmas visqueux qui forment les plus hauts sommets des crêtes cantaliennes, puis de grands glissements qui entraînent la destruction successive des volcans…

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : vient ensuite la formation des dômes de phonolithe comme le Puy Griou (le plus pointu) ou de trachyte comme le Puy Mary (la pyramide), puis d’autres coulées de lave qui formeront les planèzes, les tables basaltiques de Carlat et Ronesque (plateaux surélevés dans le paysage), les falaises de prismes comme à la cascade de Faillitoux (la plus impressionnante du Cantal avec ses 41 mètres de chute).

Enfin, l’arrivée des glaciations qui vont éroder le vieux volcan et sculpter les sommets, mais aussi former des verrous glaciaires comme le Pas de Cère…

Finalement c’est vu du ciel qu’on aperçoit le mieux l’étoile des vallées glaciaires et l’étendue du grand volcan de plus de 70 km de diamètre et qui culminait à plus de 3000m d’altitude

Le Carladès : un véritable belvédère sur le massif cantalien !

Le Carladès, dont le sommet emblématique est le Puy Griou, centre du volcan cantalien, s’étend du Plomb du Cantal et du Lioran, jusqu’aux portes d’Aurillac par la vallée de la Cère, et aux portes de l’Aveyron par la vallée du Goul.

La vallée de la Cère prend sa source à Font de Cère au Lioran, la rivière dévale les pentes du volcan et façonne une vallée large ou parfois encaissée entre cascades et falaises. C’est là que se trouvent les magnifiques Gorges de la Cère, labellisées par le département comme Espace Naturel Sensible. Après avoir traversé la châtaigneraie cantalienne, et alimenté le Lac de Saint-Etienne de Cantalès, elle rejoint le département du Lot et se jette dans la Dordogne.

Le Goul nait sur les pentes du Puy Gros et du Puy de Bâne, non loin du Plomb du Cantal. Il rejoint la Truyère près d’Entraygues en Aveyron.

De nombreux points hauts du territoire (rocher des pendus, puy Gros, roc de Ronesque…) permettent de prendre du recul et d’apprécier des vues à 360° sur les crêtes du Massif Cantalien.

Ce territoire d’exception a la chance de compter 6 de ces communes parmi les communes du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne. Atout indiscutable pour la valorisation de ses paysages, de ses savoirs faire et de son économie.

Carladès : késako ?

L’une des questions qui revient le plus souvent : d’où vient ce nom « Carladès » ?

L’ensemble des 11 communes qui composent la Communauté de Communes Cère et Goul en Carladès, forment « le Carladès ». C’est le nom d’une ancienne Vicomté devenue enclave Monégasque en France au 17ème siècle et dont le nom est resté fortement ancré dans la mémoire locale.

Ce nom vient de « Carlat », village cantalien surplombé par une table basaltique sur laquelle trônait jadis une forteresse immense, réputée être « la plus formidable citadelle de tout le midi de la France ». Elle accueillit notamment Jacques d’Armagnac et la « Reine Margot », avant qu’Henri IV ne fasse procéder à sa démolition en 1603-1604.

Aujourd’hui encore les liens sont forts entre son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, encore propriétaire du Rocher de Carlat, et le Carladès, titre porté par la jeune princesse Gabriella de Monaco.

Vic sur Cère, chef-lieu de canton, cité monégasque et ville d’eau

Le bourg de Vic sur Cère est traversé par la Nationale 122, qui relie l’A75 à Aurillac.

A 15mn en voiture d’Aurillac d’un côté et de la Station du Lioran de l’autre, son emplacement est idéal pour faire le lien entre la ville et la montagne. Le cœur de village de Vic sur Cère avec ses commerces, ses grands hôtels, son casino, son immense parc de loisirs récréatif… incite les visiteurs à s’arrêter.

Le développement touristique de Vic sur Cère remonte à la découverte et à l’exploitation de ses eaux minérales. La ville possède des sources (ferrugineuses et salées), exploitées par les Celtes et les Romains qui après une période d’oubli, ont été commercialisées à la fin du 19ème siècle. Le thermalisme est alors en plein essor avec la construction d’une ligne de chemin de fer par la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans.

En 1965 l’exploitation des « bains » est définitivement arrêtée, la ville jouit encore d’une belle réputation de ville d’eau et conserve son Casino grâce à son classement dès 1950 en station climatique.

Récemment, la municipalité a renoué avec son histoire thermale et est affiliée depuis fin 2018 au réseau des villes d’eau du Massif Central.  Cela lui procure une visibilité supplémentaire et lui permet de mettre en avant son patrimoine thermal, ses nombreux équipements (piscine, parc de loisirs…), sa situation de destination de pleine nature et de santé.

C’est ici que la Maison du Tourisme du Carladès s’est installée : empreinte d’une identité volcanique forte dans son architecture et son aménagement intérieur, elle invite à l’expérience et au partage pour profiter pleinement de son séjour dans un espace convivial et moderne autour de tables tactiles et d’écrans vidéo.

Qui sommes-nous ?

Nos accès :

Le territoire à l’avantage d’être traversé par la RN 122 qui rejoint l’A75, axe Clermont-Ferrand – Montpellier, à Massiac (sortie 21) et Saint Flour (sortie 28). Il est desservi par la voie ferrée, ligne Aurillac – Clermont Ferrand – Paris, avec un arrêt à la gare de Vic sur Cère et du Lioran.

Une desserte aérienne est également possible à partir de l’aéroport d’Aurillac à 20 km.

A l’intérieur du département existe un réseau de transports inter-urbain qui relie notamment le territoire à Aurillac, Le Lioran, Murat ou Saint-Flour.

Depuis peu, une aire de covoiturage a été créée à l’entrée sud du bourg de Vic sur Cère (direction d’Aurillac).

Les communes

Les communes

11 communes pour 4936 habitants (source INSEE populations légales 2016)

  • Vic sur Cère (1830 habitants) chef-lieu de Canton = station classée de tourisme – affiliée au réseau des villes d’eau du Massif Central – commune du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne (PNRVA) -Territoire à Energie Positive (Charte Fredon)
  • Thiézac (PNRVA)
  • Saint Jacques des Blats (PNRVA)
  • Saint Etienne de Carlat
  • Saint Clément (PNRVA)
  • Raulhac
  • Polminhac
  • Pailherols (PNRVA)
  • Jou sous Monjou (PNRVA)
  • Badailhac

Quelques chiffres touristiques :

  • 11 000 lits touristiques dont 5777 lits marchands
  • 61 % d’hébergements classés toutes catégories
    • 19 hôtels
    • 17 chambres d’hôtes
    • 7 campings
    • 6 hébergements collectifs
    • 324 hébergements saisonniers
  • 24 000 visiteurs / an à l’Office de Tourisme (94% Français et 6% étrangers)

Qui sont nos visiteurs et d’où viennent-ils ?

Nous accueillons environ 24 000 visiteurs par an : 94% de la clientèle est française, provenant en majorité de la région Auvergne Rhône Alpes (plus de 23%), suivi par l’Ile de France (12,6%), la Nouvelle Aquitaine (12,4%) et les Pays de la Loire (11,4%).

Notre destination est très prisée par le tourisme de proximité (Auvergne Rhône Alpes et Nouvelle Aquitaine), et par une clientèle qui traditionnellement fréquente le Cantal (Pays de la Loire et Ile de France).

Nous accueillons à l’Office de Tourisme principalement des couples à 46% et des familles à 27%, pour des séjours d’une durée d’une semaine à 44%, des mid-week (3 ou 4 nuits) pour 14%, et 7% de client de passage.

La clientèle étrangère représente seulement 6% de la fréquentation totale, dont + de 30% sont Belges, 18% viennent des Pays Bas et 14% du Royaume Uni.